On avait quitté le PSG d’Antoine Kombouaré champion d’automne, on le retrouve avec Ancelotti à sa tête. Récit.

À première vue, ce PSG ressemblait à un onze expérimental. Bisevac à droite, Jallet en six et en trio d’attaque Pastore, Menez, Néné. La place de numéro neuf au dernier !

Autant dire qu’il ne fallait pas s’y perdre avec tout ce remue-ménage. Face à cette équipe en manque de repères, Toulouse était lui aussi en proie à quelques doutes concernant les nouveautés. Notamment ce positionnement de Capoue en défense.

Au contact dès les premières minutes et parfait dans le repli défensif, Toulouse a offert une bonne réponse aux supporteurs du PSG qui s’attendait à un match difficile. À la demi-heure de jeu, le tableau d’affichage affichait un score nul et vierge. Logique. Il faut dire qu’avec une seule frappe cadrée dangereuse (signée Pastore), le match était plutôt tactique que spectaculaire.

Jusqu’à ce que Néné s’offre un but mérité à la 38ème. Bien servi par Bisevac, le brésilien profite d’une glissade de son adversaire direct pour délivrer le Parc. Bien aidé par deux contres favorables, le PSG est rentré avec un but à son actif à la mi-temps. Tout le mérite revenant à Néné, indiscutable et précieux dans le jeu parisien.

Neutralisé, Toulouse s’est donc embourbé dans le milieu densifié du PSG et n’a pas tiré une seule fois au but en quarante-cinq minutes ! Avec un Sissoko irréprochable, le PSG a maitrisé son sujet. Bien emmené par un Néné rassurant techniquement, ainsi que Pastore et Bodmer rarement aussi impliqué dans la récupération.

Un TFC à 50%

De son côté, Toulouse a été trop timide offensivement. Bulut inoffensif, Braten perdu et Sissoko bien muselé par l’autre Sissoko, l’équipe de Casanova a montré un pâle visage au Parc. Ils ont pourtant eu le mérite de se relancer dès le début de la seconde période en offrant un beau pressing au milieu adverse; qui a duré dix minutes… Puis ils ont coulé sous les offensives parisiennes menées par les joueurs que l’on attendait : Menez, Pastore et Néné. Ainsi, on retrouve Menez et Sissoko (encore décisif dans la récupération), qui combinent pour offrir un but à Pastore (56ème). Son septième. À partir de là, Toulouse a laissé son adservaire, mais surtout un grand Néné offrir le troisième but aux 40 000 spectateurs du soir. À la récupération du ballon, mal relancé par Congré, le brésilien crochète habilement son adversaire direct pour finir plat du pied gauche (68ème). À l’aise.

Dans les tribunes on a eu le droit aux fameux “olé”.

À partir de là, le PSG a géré. Au milieu de cette cohésion collective, le public du Parc s’est retrouvé à chanter le fameux “et un, et deux, et trois zéros”. Logique vu la maitrise Parisienne. Quinze tirs dont neuf cadrés, 56% de possession, le PSG version Ancelotti a du caractère et il le prouve. Symbolisé par la hargne de Bodmer, comme on l’avait rarement vu, tous les joueurs ont un atout à jouer. Et chacun s’attèle à récupérer le ballon pour porter le danger devant les buts adverses. Cependant les comptes ne sont pas positifs à la fin puisque Toulouse a réagi pour réduire la marque par Braaten à la 88ème. À Ancelotti d’utiliser la vidéo pour remettre les choses au clair.

De là, à dire que la victoire appartient à la maitrise tactique d’Ancelotti, il n’y a qu’un pas à franchir. La réponse dans la semaine…

L’homme du match : Néné (8)- PSG.

L’absent du match : Bulut (2,5) – Toulouse.

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