Rentrés bredouille aux vestiaires après un orage surprenant (5e), Français et Ukrainiens ont repris le chemin de la pelouse une heure après le début officiel du match.

La triplette bleue

Plutôt bon avant l’arrêt du match grâce aux présences de Clichy (à gauche), Menez (à droite) et Nasri (au centre), les Français reprirent les mêmes habitudes : pressing et bonne circulation de balle. À la manette, dans les couloirs, Menez et Ribery, bien suppléé par Benzema. À l’inverse, poussé par un public surchauffé pendant la coupure météorologie, l’Ukraine attendait patiemment son adversaire du soir pour profiter des espaces laissés vacants lors des phases de repli adverse. Plus patiente et réfléchie dans la construction, l’Équipe de France profitait des montées de Clichy et du repositionnement de Nasri au profit de Menez. D’ailleurs Ribery trouvait, entre les lignes, Menez qui marquait un but… hors jeu (16e). Très en vu dans ce premier quart d’heure, Ribery profitait d’un Clichy ambitieux pour mettre à mal le couloir droit Ukrainien. Attentif défensivement, Rami et Mexes avait pour objectif de contenir les départs de Chevtchenko et Yarmolenko.
L’Ukraine avait le droit à son action par l’intermédiaire de Yarmolenko à la 24e. Incisif à droite, il placé une frappe du gauche à l’entrée de la surface hors du poteau gauche de Lloris. C’était l’alarme pour Clichy, qui avait pour but de garder du jus en défense. Dans la continuité, Ribery récupérait un ballon et servait Menez dans la surface. Le parisien ne cadrait malheureusement pas son tir (25e). Le match était donc définitivement lancé par les deux équipes. Menez encore. Sur un centre mal négocié par Benzema, il ajustait du plat du pied le gardien ukrainien sans succès (28e). Déjà trois occasions franches pour la France. Il fallait plus de réussite cependant. Réussite qui fuyait aussi à l’Ukraine. Ou plutôt à cause d’un bel arrêt de Lloris. Alertait dans l’espace laissé par le mauvais alignement français, Chevtchenko tentait une reprise bien ajustée, mais repoussée par le portier français (33e). Dans son temps fort, l’Ukraine multipliait les phases offensives, au point de pousser la défense française à plusieurs erreurs d’attention. Et sur un coup franc de Nasri, Mexes faisait briller Pyatov d’une tête en pleine lucarne, détournée main gauche (39e) !
Blanc pouvait regretter les sept actions françaises de cette première mi-temps (0-0).

Une domination fois deux

Intenable en première mi-temps, Menez retrouvait les gants de sur un tir du gauche (48e). Trentres secondes plus tard, Chevtchenko fleuretait avec la lucarne de Lloris (49e) ! La deuxième période était lancée et vraisemblablement le nul ne contentait personne.
Malheureux sur toutes ses actions, Menez trouvait enfin le chemin des filets après un décalage de Benzema. Sur un dribble pied droit, il ajustait du gauche Pyatov au bord de son poteau gauche (52e) ! Le début de l’action avait été initié par un Ribery au-dessus du lot sur son côté gauche. Dans cette dynamique positive, Benzema alertait Cabaye, plein axe, qui d’un contrôle pied droit inscrivait le deuxième but du gauche à l’entrée de la surface (56e). 2-0. Cabaye encore, trouvait le poteau à la 64e d’une superbe frappe. On était proche du troisième but français, qui aurait ponctué la partie d’un Cabaye des grands soirs (62e).
Fort de ce résultat confortable, la France pouvait gérer sa rencontre tandis que l’Ukraine tentait de revenir vainement dans un match où la France méritait de mener plus largement tant les offensives étaient tranchantes. M’Villa, Martin et Giroud pouvaient donc rentrer pour faire souffler Cabaye, Menez et Benzema. Ainsi, le match pouvait continuer sans grandes occasions franches de part et d’autre; si ce n’est le coup franc de Nasri (86e).

La France s’impose donc logiquement dans une rencontre qui lui permet de prendre la première place du groupe avant le Suède – Angleterre de ce soir.

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