L'amoureux du football est-il catalan ?

Avant propos : j’aime le football grâce à mon père qui m’a transmis tel un Graal mon premier ballon à l’âge d’un an ! Et, dans ma vie j’ai vibré pour 3 clubs : le PSG version années 90 avec notamment l’épopée européenne en Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe. L’Inter des années Djorkaeff et Ronaldo car mon “joueur préféré” était Djorkaeff (cf. PSG des années 90 également) et France 1998 à 2000.

Puisque je suis un amoureux du football, j’apprécie les équipes qui pratiquent ce sport à la quasi-perfection. En effet, j’estime que la perfection est un mythe que jamais personne n’attendra. Elle est juste là pour définir un idéal inatteignable…

@DanielRiolo : ne pas aimer le barca, c ne pas aimer le foot…

@fredericmuglia : apprécier serait plus juste puisqu’on peut aimer le foot et supporter le PSG même avec Bodmer titulaire

Or oui, j’aime le foot, mais je ne suis pas forcément amoureux du Barça. J’estime que l’on n’est pas dans un débat où comme l’avait dit un grand penseur du siècle dernier (la France tu l’aimes ou tu la quittes). Non le jugement ne peut pas être hâtif. Le jugement se discute. Et comme je l’ai dit à Daniel Riolo, on ne peut pas aimer par obligation, on apprécie. Point.

La métaphore avec l’amour (le vrai : celui d’un couple) prend tout son sens ici. Un homme peut trouver une femme jolie, l’apprécier, mais pas forcément l’aimer. Car l’amour est subjectif !
Et ce petit “elle a quelque chose de plus” nous appartient. Il est à nous, il nous démarque de la masse. Et c’est là qu’on craque. Comme j’ai craqué pour le PSG des années 90, les jeunes d’aujourd’hui craqueront pour le Barça des années 2000. Car à un instant T, il seront confrontés à cette équipe qui a ce petit quelque chose qui fait qu’on ne peut pas passer à côté. Mais cet amour ne sera pas pris à bras le corps par les anciennes générations, car on le sait bien : en amour, on ne trompe pas ou sinon qu’une seule fois (sic).

Quand j’entends, et c’est un discours souvent Français bizarrement, “oui, mais on n’est pas obligé d’aimer le Barça”. Je dis oui, c’est vrai. Mais qui pourrait le détester à moins d’en apporter des preuves tangibles ? À mon avis personne, puisque cette équipe impose le respect. Voir ses lutins au service d’un sport collectif c’est comme croire au père Noël sur une pelouse verte. C’est une image qui marquera toutes les personnes qui parleront du “Barça de Guardiola” : celui des Xavi, des Iniesta et Messi (sans oublier le capitaine symbolique Puyol).

Au final, le Barça est une oeuvre que chacun doit apprécier à sa juste valeur, car indéniablement, il est aujourd’hui LE FOOTBALL du 21e siècle pour l’instant avec en son sein, un entraîneur qui a un ballon à la place du coeur et un tableau noir en forme de cerveau. Greffé à ceci un joueur qui a été doté de deux mains à la place des pieds : un génie comme nous en avons croisé peu dans le football et qui sera en passe d’ici un an de battre le record de ballon d’Or.